L’AMAP des Voisins de Panier organise une table ronde sur la démarche « zéro déchet » vendredi 31 mars 2023 à 20h15 à la salle communale de Pruillé à Longuenée-en-Anjou. Cette soirée est ouverte à tous que vous soyez adhérent de l’association ou non.
Nous invitons des élus d’Angers Loire Métropole et de la commune pour nous parler des enjeux de ce sujet à l’échelle de notre territoire. Nous avons également choisi d’inviter l’association zéro déchet de Montreuil Juigné afin qu’il nous présente des solutions pour diminuer notre production de déchets. Enfin, le maraicher de l’AMAP, fera le lien pour présenter comment notre association évite de nombreux emballages et gaspillages ?
Une belle occasion de se questionner sur notre manière de consommer et des conséquences sur l’environnement que nous soyons en démarche ou pas encore…
Le vendredi 27 Janvier 2023 s’est tenue L’assemblée Générale de notre AMAP, au Plessis-Macé pour un rendez-vous convivial et chaleureux de nouveau possible cette année.
Il y a quelque temps nous nous interrogions sur la pertinence de notre calendrier. Pour nous, la nouvelle année commence maintenant avec le tarrissement de nos brebis. Nous sommes donc en l’an 6 de notre vie paysanne et non pas en 2022 de la naissance d’un parfait inconnu. Un bilan de l’année s’impose donc. Ce fut une année rude, marquée par un yoyo émotionnel.
Anthony Robin notre producteur vigneron angevin proposait ce dimanche 25 septembre 2022 de découvrir les vendanges dans quelques parcelles de ses vignes.
Au programme de la journée vendanges:
Ce seront les derniers coups de sécateur de l’année, avec des cabernet-sauvignons, dans le Clos à côté de la cave.
Sofiane nous prépare un repas entrée – plat -dessert avec des légumes et des fruits de saison, et un plat à base de viande de brebis de la ferme de la Casserie à Ecuillé. Le tout en bio, bien sûr !
Ce Samedi 25 Juin c’était le pique nique annuel de notre Amap « les Voisins de paniers »
Malgré un temps plus qu’incertain une bonne vingtaine de courageux se sont retrouvés pour commencer par un délicieux petit-déjeuner chez Franck Perrault notre paysan boulanger à St Aubin de Luigné. Nous avons dégusté viennoiseries, thé et café dans une jolie salle tout en bois très chaleureuse.
L’été arrive, quel spectacle !!! … On dirait même qu’il s’installe et à l’inverse des humains qui cherchent parfois désespérément à perdre les kilos superflus pour rentrer dans leurs vêtements d’été nous, les légumes on ne cherche qu’à grossir, en profiter, faire le plein de soleil et venir tout gorgés de bonnes choses sur vos tables cet été.
Alors que l’an passé Nicolas avait dû faire une pause dans l’approvisionnement, suite à la tempête et la destruction des serres, cette année tout baigne, nous voilà en grande partie réunis sous la multi-chapelle, bichonnés comme des rois (ah ! La technologie ça a parfois du bon …), température et humidité sous contrôle un vrai paradis …
Nicolas dans la multichapelle nous chouchoute, pour lui toujours plus haut…
Dans le Maine-et-Loire, Jean-Paul Pichaud a modifié l’alimentation de ses vaches : il a diminué l’ensilage d’herbe et de maïs. Le pâturage constitue désormais 40% de la ration alimentaire du troupeau. Ce changement de régime alimentaire modifie les pratiques culturales : moins de produits phytosanitaires et une conversion en agriculture biologique.
« La soixantaine de montbéliardes et de jersiaises broutent directement l’herbe au champ, une herbe que je n’ai plus besoin de récolter moi-même. Cela permet de réduire les coûts de mécanisation pour récolter, stocker et distribuer. Cependant, avoir de belles prairies, c’est du temps de travail : je déplace régulièrement les vaches sur les 80 hectares de l’exploitation et re-délimite les enclos pour permettre à l’herbe de repousser après leur passage », explique Jean-Paul Pichaud.
La prairie : un écosystème contre les « mauvaises herbes »
Une prairie se développe sur plusieurs années et permet aux différentes plantes qui la composent, de trouver un équilibre, évitant ainsi le développement des espèces trop invasives. « Lorsque le maïs est implanté après une prairie de cinq ou six ans, il me suffit de désherber mécaniquement, au lieu d’utiliser du glyphosate », détaille Jean-Paul Pichaud.
Moins d’antibiotiques et une meilleure protection des sols
Qui dit prairies riches et diversifiées, dit aussi alimentation de qualité et équilibrée pour les animaux. On parle alors de pâturages thérapeutiques. « Certains végétaux ont des vertus médicinales et permettent de réduire l’utilisation de produits allopathiques déjà très encadrée en agriculture biologique », assure Jean-Paul Pichaud.
Les prairies permettent également de protéger les sols des aléas climatiques. Elles-mêmes sont préservées « notamment grâce aux haies qui protègent du vent et de la sécheresse. En partenariat avec un lycée agricole, près d’Angers, nous multiplions les arbres autours des parcelles avec différentes essences locales (chêne, frêne, érable, châtaignier, cormier…) », conclut l’agriculteur qui propose volontiers son exploitation comme support pédagogique grandeur nature à l’enseignement agricole.
Toutes les prairies ne se ressemblent pas
Il existe différentes praires composées de dactyle, fétuque, ray-grass anglais, pâturin des prés, fléole, trèfle blanc, luzerne, lotier corniculé… Jean-Paul Pichaud indique qu’il faut « choisir les espèces en fonction de la nature des sols (humides, secs) et du mode d’utilisation pour l’alimentation des vaches (pâturage, foin, ensilage) ».
« Grâce aux échanges avec cette association, j’ai pu perfectionner des mélanges de plantes pour maîtriser les herbes indésirables et améliorer la structure du sol », précise-t-il.